Moteur de Recherche dans l'Industrie Pharmaceutique [websites sélectionnés]

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jeudi 25 novembre 2010

Projet pharmaceutique russo-britannique de 900 millions de dollars

MOSCOU, 25 novembre - RIA Novosti - Innovation: Moscou et Londres lancent un projet pharmaceutique pour 900 M USD - Le groupe public russe de nanotechnologies Rosnano et ses partenaires britanniques lanceront un projet pharmaceutique pour un montant de 900 millions de dollars, a annoncé jeudi le directeur général de Rosnano Anatoli Tchoubaïs à l'issue d'une table ronde russo-britannique à Moscou.

rosnano rusnano
"L'industrie pharmaceutique innovante est un domaine intéressant. Nous envisageons de lancer un projet de quelque 900 millions de dollars. Ce sera le plus important projet pharmaceutique russe", a indiqué M.Tchoubaïs.
Rosnano compte également coopérer avec les Britanniques dans l'électronique sans silicium et la conception de diodes électroluminescentes organiques, selon lui.

UK BIS Secretary of State for Business, Innovation and Skills
Placée sous le thème "Climat d'affaires pour les innovations", la table ronde russo-britannique a réuni les dirigeants d'une trentaine de sociétés britanniques, les représentants de la Fondation pour le développement du centre d'innovation russe Skolkovo, de banques russes, de l'Union russe des industriels et des entrepreneurs. La délégation britannique était conduite par le ministre des Affaires, de l'Innovation et du Savoir-faire Vince Cable.
source : RIA Novosti -

mercredi 24 novembre 2010

Vidéo HEC : "Santé : la consommation des génériques explose" (Ce que nous réservent les labos)



Une vidéo HEC Paris intitulée :"Santé : la consommation des génériques explose" (Ce que nous réservent les labos)

Intervenants :
Marie-Laure Pochon, Directeur Général Lundbeck France
et Claude Le Pen, économiste de la santé, professeur à Paris Dauphine

Face à la concurrence des génériques et la montée en puissance de la contrefaçon, les laboratoires pharmaceutiques doivent s'adapter.

extraits :

"...Apparus en 1996, les génériques représentent 20% du marché en France, mais déjà 60% aux États-Unis...

...Les français dépensent en moyenne 284€/an en médicaments...

...chiffres d'affaires de l'industrie pharmaceutique française : 47 milliards d'Euros, dont 45% à l'export...

...1% d'évolution du chiffres d'affaires des médicaments remboursables en France en 2009...

...les faux médicaments représentent 10% du commerce pharmaceutique mondial pour un montant estimé à 45 milliards d'euros..."

mardi 23 novembre 2010

« Les biotechnologies du secteur de la santé » Dossier Oséo

oseo15.04.10 - L’industrie pharmaceutique restructure son système de recherche autour de PME innovantes dont l’essentiel de l’activité réside dans un travail de R&D long, coûteux mais porteur d’un fort potentiel de développement et d’avantages compétitifs. OSEO consacre environ 10% de ses aides à l’innovation à cette filière d’avenir en pleine mutation.

Ce sont pour l’essentiel des PME spécialisées dans les biotechnologies dédiées à la santé. On les appelle les « biotechs » et elles sont en train de révolutionner l’industrie pharmaceutique. Cette dernière, qui s’est constituée autour de grands groupes, se cherche un nouveau modèle de développement économique.

En parlant des huit pôles de compétitivité qui, en France, sont dédiés à ce secteur (Alsace Biovalley, Atlapôle Biothérapie, Cancer Biosanté, Lyon Biopôle, Eurobiomed, Medicen Paris Région, Nutrition santé longévité, Prod’innov), Daniel Vasmant, chef du bureau des industries de santé, des biotechnologies et de l'agroalimentaire à la DGCIS, disait en février 2010 qu’ils favorisent « le transfert entre les découvertes fondamentales et leurs applications aux patients, illustrant ainsi le continuum de la recherche, du laboratoire au lit du malade ». Or, ce sont précisément ces PME qui aujourd’hui assurent une part grandissante de ce continuum.

Une industrie qui marque le pas face aux nouveaux défis

Les biotechs sont portées par l’émergence de nouveaux besoins thérapeutiques. Le marché pharmaceutique mondial reste en croissance, mais l’industrie traditionnelle semble marquer le pas face aux nouveaux défis que constituent le vieillissement de la population, la persistance de pathologies chroniques comme le cancer ou les maladies cardiovasculaires, le développement des maladies infectieuses et en particulier les infections d’origine virale comme le Sida ou l’hépatite.

En termes de traitements, les biotechnologies ont créé des perspectives qui n’ont pour équivalent que celles ouvertes par l’utilisation de la pénicilline et la création des premiers antibiotiques au XIXe siècle.

De nouveaux outils et modèles de recherche

L’utilisation d’anticorps monoclonaux, de protéines, de cellules, de gènes d’origine humaine conduit à des innovations de rupture, notamment grâce à la création de bio-médicaments. Mais, parmi les entreprises biotechs, certaines sont davantage tournées vers les technologies médicales. Elles travaillent notamment sur la création de nouveaux outils de recherche, de plates-formes, afin de produire des modèles permettant de sauter des étapes lors du développement des candidats médicament. Des outils qui conduiront, par exemple, à anticiper l’évaluation des effets secondaires d’un médicament sur l’être humain. « Avec un bon outil de recherche en amont, on pourrait voir rapidement si un médicament sera efficace ou pas », commente Virginie Fontaine-Lenoir, expert sectoriel du secteur santé d’OSEO.

Une R&D longue et coûteuse

L’avantage, bien sûr, ce sont les pertes de temps et les dépenses inutiles que l’on pourrait éviter. Dix à quinze ans, c’est le temps de R&D nécessaire à la mise sur le marché d’un médicament. C’est long et c’est extrêmement coûteux. Les biotechs traversent cette période sans réaliser de chiffre d’affaires et les besoins de financements sont énormes.

Fonds d’investissements, capitaux-risqueurs, introduction sur le marché, sont des passages obligés pour qui veut mener à bien son projet de développement. Et encore, lorsqu’elles parviennent à la phase 2 des essais cliniques qui consiste à tester l'efficacité du médicament sur des patients, les enjeux industriels et financiers sont tels que ce sont les big-pharmas qui reprennent la main.

Un environnement facilitateur pour la filière

Dans ce contexte, OSEO joue son rôle d’accompagnateur des entreprises innovantes. Les biotechs de la santé représentent 10% des aides à l’innovation accordées sous forme de subvention ou d’avances remboursables, soit plus de 40 M€ pour 277 projets en 2009. Les projets ISI financés représentent quant à eux près de 50 M€.

Avec le renouvellement du plan anti-cancer, le lancement du plan Alzheimer, la création de l’Alliance nationale des sciences de la vie, la stratégie des pôles de compétitivité, les fléchages des appels à projets de l’ANR, l’environnement institutionnel de la filière apporte des réponses aux enjeux du secteur.

De plus, les moyens alloués aux politiques publiques en faveur des biotechs devraient être renforcés dans un proche avenir. Les investissements prioritaires définis dans le cadre de l’emprunt national, qu’il s’agisse des 2 Md€ destinés aux PME et ETI innovantes, ou des 2 Md€ alloués aux sciences du vivant, devraient pour une part de ces montants alimenter l’effort de R&D de la filière. Une filière porteuse d’un fort potentiel de développement et de compétitivité.

jeudi 18 novembre 2010

Investissement R&D : classement mondial des 20 premiers laboratoires pharmaceutiques en 2010 [d'après chiffres 2009]

TOP 20 R&D Pharma : Classement mondial des laboratoires pharmaceutiques établis en 2010 à partir des investissements réalisés en recherche et développement en 2009 :


Classt

R&D 2009

Laboratoire

Pays

Investissement

en millions d'euros

% de variation

2009

par rapport à

2008

% R&D

par rapport au chiffre d'affaires 2009

1

Roche

Suisse

6,401.86

9,1

19,4

2

Pfizer

États-Unis

5,404.13

-2,4

15,5

3

Novartis

Suisse

5,156.02

2,5

16,7

4

Johnson & Johnson

États-Unis

4,868.87

-7,8

11,3

5

Sanofi-Aventis

France

4,569.00

0,2

15,3

6

GlaxoSmithKline

Royaume-Uni

4,084.44

9,5

12,8

7

Merck & Co.

États-Unis

4,073.66

21,6

21,3

8

Takeda Pharmaceutical

Japon

3,391.78

64,3

29,5

9

AstraZeneca

Royaume-Uni

3,090.26

-12

13,5

10

Eli Lilly

États-Unis

3,015.34

12,6

19,8

11

BristolMyers

Squibb

États-Unis

2,541.77

1,7

16,9

12

Boehringer Ingelheim

Allemagne

2,215.00

5

17,4

13

Amgen

États-Unis

1,996.06

-5,5

19,6

14

Abbott Laboratories

États-Unis

1,912.24

2

8,9

15

Bayer Healthcare

Allemagne

1,700.00

*

*

16

Daiichi Sankyo

Japon

1,381.57

12,9

21,9

17

Merck KGaA

Allemagne

1,344.60

8,9

17,4

18

Astellas Pharma

Japon

1,190.81

18,3

16,5

19

Eisai

Japon

1,168.71

13,1

20

20

Novo Nordisk

Danemark

1,001.06

0,6

14,6

*En 2009 , Bayer HealthCare a mobilisé 1,7 milliard d'euros pour la recherche, soit 66% des dépenses totales du Groupe Bayer dans ce domaine. [source : Bayer]


« Le tableau de bord 2010 sur les investissements en R&D industrielle publié par la Commission montre que les investissements en R&D des principales entreprises européennes ont reculé de 2,6 % en 2009 soit beaucoup moins que les ventes et les bénéfices, qui ont respectivement diminué de 10,1 et de 21 %. Aux États-Unis, la baisse des investissements en R&D des grandes entreprises, de 5,1 %, a été deux fois plus forte, tandis que mondialement, ce recul s'établissait à 1,9 %. Les entreprises japonaises ont maintenu leur niveau d'investissement. Ailleurs en Asie (Chine, Inde, Hong Kong, Corée du Sud et Taiwan), les entreprises locales ont maintenu les niveaux élevés de croissance de la R&D qu'ils avaient atteint au cours des années précédentes. Pour la deuxième année consécutive, le fabricant automobile japonais Toyota est le premier investisseur mondial en R&D, avec 6,8 milliards d'euros. Trois entreprises de l'UE figurent parmi les dix mieux classées: Volkswagen, le premier investisseur européen avec 5,8 milliards d'euros, Nokia et Sanofi-Aventis. Le tableau de bord porte sur les 1 400 premières entreprises mondiales...


[...]


...Tendances par entreprises et sectorielles

On trouve, parmi les dix premiers investisseurs mondiaux en R&D, trois entreprises dont le siège se trouve en Europe (Volkswagen, Nokia et Sanofi-Aventis), trois entreprises américaines (Microsoft, Pfizer et Johnson & Johnson) et une entreprise japonaise (Toyota, numéro un mondial). Le «top 50» comprend 16 entreprises européennes, 19 entreprises américaines et 12 entreprises japonaises (voir fig. 2). Parmi ces 50 entreprises, 30 ont réduit leurs investissements en R&D en 2009.


En dépit de la crise, la composition sectorielle de l'investissement en R&D est restée globalement inchangée. Les entreprises américaines des secteurs à forte intensité de R&D, tels que le secteur pharmaceutique ou l'informatique, contribuent pour plus de deux tiers à l'investissement total en R&D des États-Unis. La situation est différente dans l'UE et au Japon, puisque les secteurs à intensité de R&D moyenne à forte (l'automobile et l'électronique, notamment) y prédominent, les entreprises de ces pays dans les secteurs à forte intensité de R&D ne représentant qu'un tiers des investissements totaux.


Il y a eu une forte contraction des investissements en R&D chez certains fabricants automobiles, notamment Ford (-32,4 %), Renault (-26,5%), et General Motors ( 24,1%). D'autres, comme Nissan et Toyota, ne les ont que légèrement réduits, certains les ayant même augmentés, à l'instar de Hyundai.


Parmi les entreprises qui ont accru leurs investissements en R&D, on compte non seulement celles qui ont réalisé de bons chiffres d'affaires et bénéfices, comme Huawei Technologies (+27,8 %) et Apple (+25,4 %), mais aussi d'autres dont le chiffre d'affaire et les bénéfices ont diminué, comme Bayer (+8,8 %) et General Electric (+10,1 %).

Le secteur des énergies alternatives a poursuivi sa croissance rapide. Le tableau de bord compte désormais 15 entreprises ayant pour principal objet la production d'énergies non polluantes (soit 9 de plus que l'année précédente). Ces entreprises, dont 13 sont basées dans l'UE et 2 hors de l'UE, ont investi plus de 500 millions d'euros dans la R&D en 2009, soit une augmentation de 28,7 %. Des entreprises d'autres secteurs, notamment celui des hydrocarbures, investissent également dans les énergies alternatives....


[Source : communiqué de presse Commission Européenne du 26 octobre 2010 « R&D et crise économique: les grandes entreprises de l'UE réduisent moins l'investissement que les américaines, mais l'Europe reste à la traîne » - EU Industrial R&D Investment Scoreboard]

mercredi 17 novembre 2010

Leem : CarbonEM, outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES), spécifique au secteur pharmaceutique

15 novembre 2010 - Les Entreprises du Médicament (Leem) se dotent d’un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES), spécifique au secteur pharmaceutique, appelé CarbonEM.

Les Entreprises du Médicament (Leem), organisation professionnelle rassemblant 270 sociétés pharmaceutiques en France et employant plus de 100 000 salariés, se dotent d’un outil de comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre (GES), spécifique au secteur pharmaceutique, appelé CarbonEM.

comptabilisation des émissions de gaz à effet de serre GES pharmaceutique CarbonEM LEEM
Au travers de la « Convention de progrès du secteur du médicament dans le cadre du Grenelle de l’environnement pour la période 2009-2011», signée en 2009 avec le Ministère de l’Energie, de l’Ecologie, du Développement Durable et de la Mer (Meddm) et le Ministère de la Santé et des Sports, Les Entreprises du Médicament (Leem) se sont engagées à réduire de façon volontariste les émissions de gaz à effet de serre du secteur. Cet engagement s’accompagne d’un indicateur concernant le nombre d’adhérents du Leem ayant réalisé un Bilan Carbone©.

Afin d’accompagner les entreprises dans cette engagement, le Leem, en collaboration avec le Cabinet Carbone 4, a développé une méthodologie spécifique au secteur. Grâce à cette méthode, les entreprises adhérentes du Leem disposent désormais d’un outil simplifié d’estimation des GES adapté au secteur pharmaceutique. ll et permet de calculer les émissions à plusieurs niveaux : un médicament, un site, une entreprise, un groupe d’entreprises. Il s’agit donc d’une version plus complète que le Bilan Carbone© classique d’une entreprise.

Cette méthodologie a déjà été expérimentée sur dix-huit sites pilotes et a mobilisé pendant près de deux ans, dix entreprises pharmaceutiques parmi les plus importantes en France (Astrazeneca, Baxter, Boiron, BMS, GSK, Ipsen, Pierre Fabre, Pfizer, Roche, Sanofi-Aventis).

Des formations en partenariat avec l’Institut de Formation des Industries de Santé (IFIS) sont également mises en place afin de faciliter le déploiement et l’appropriation de cet outil par les entreprises.

Bien plus qu’une réponse aux nouvelles obligations réglementaires, cet outil constitue un premier pas pour sensibiliser tout le secteur aux enjeux du changement climatique estime Christian Lajoux, Président des Entreprises du Médicament, « Je suis convaincu que l’approche Bilan Carbone© apportera à nos entreprises des externalités positives. Cette démarche permettra d’identifier des pistes d’innovation à la fois compétitives et préservant l’environnement ».

mardi 16 novembre 2010

BIO-Europe 2010 du 15 au 17 novembre à Munich, en Allemagne

bio europe 2010 munichOctober 26, 2010 - EBD Group annonce son programme pour le deuxième jour de BIO-Europe

ZURICH et MUNICH -À présent dans sa 16ème année, la conférence BIO-Europe 2010, qui se tiendra du 15 au 17 novembre à Munich, en Allemagne, semble sur la voie de battre son précédent record de participation et de réunions de partenariat établi l’an dernier à Vienne, en Autriche. À trois semaines du début de la conférence, BIO-Europe est prête à accueillir plus de 2.700 cadres des sciences de la vie représentant environ 1.500 sociétés qui assisteront à plus de 15.000 réunions de partenariat individuelles.

La deuxième journée de la manifestation fournira des perspectives de partenariats et aura un impact sur les délégués. Des réunions de partenariat individuelles se tiendront tout au long de la journée sous forme de sessions de 30 minutes, conjointement à un programme incluant plus de 160 présentations de sociétés et à la table ronde de BIO-Europe la plus ancienne - la 8èmesession annuelle « Une journée dans la vie de négociateurs expérimentés ».

Cette session parlera de sujets tels que les partenariats stratégiques et les fusions et acquisitions, la génération de capital non traditionnel, l’avenir des grandes sociétés issues de fusions, le financement de projets, l'octroi de licences et les cessions. Anton Gueth, de Burrill & Company, assurera la modération d’un jury composé de Philippe Goupit, de sanofi-aventis ; Fran Heller, d’Exelixis ; David Nicholson, de Merck Research Laboratories et Kerstin Valinder, de Nycomed.

programme bio europe 2010 16 nov 2010 munich
cliquer sur l'image pour l'agrandir

« Dans l’environnement économique actuel, les sociétés privées sont mises au défi de lever des capitaux et de finaliser des accords de licences », a déclaré Anton Gueth, directeur général de Burrill & Company. « En termes d’accords pour des partenariats structurants, les sociétés se doivent d’être créatives. Une approche flexible, qui trouve un équilibre entre risque partagé et évaluations réalistes, est essentielle afin d’assurer un financement et de favoriser une véritable innovation scientifique »... lire tout le communiqué de presse sur BusinessWire - Programme BIO-Europe 2010 - communiqué de presse en anglais sur EBD Group AG "EBD Group Announces BIO-Europe Day 2 Program" -

vendredi 12 novembre 2010

2ème Rencontre Annuelle Industrie Pharmaceutique : "Quelles stratégies R&D face aux mutations du marché", Paris, 2 décembre 2010

2ème Rencontre Annuelle Industrie Pharmaceutique  : Quelles stratégies R&D face aux mutations du marché, Paris, 2 décembre 2010, Usine Nouvelle, industrie pharma magazineCONFÉRENCE 2e Rencontre annuelle INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE - Paris - jeudi le 2 décembre 2010 - Usine Nouvelle - Industrie Pharma Magazine :

Programme du 2 décembre 2010 :

"Quelles stratégies R&D face aux mutations du marché"


RÉPONDRE AUX BESOINS DE FINANCEMENT & SÉCURISER LA RECHERCHE

Enjeux, mutations et perspectives de l’industrie pharmaceutique
  • Restructurations, fusions et partenariats, essor des marchés émergents : quelle reconfiguration du secteur à l’échelle mondiale
  • Quelle évolution des business models de la R&D

Soutenir l’innovation et l’attractivité : dispositifs mis en place et nouveaux acteurs
  • Recommandations du CSIS, mise en place du comité stratégique de filière « Industries et technologies de santé » : quels impacts sur l’attractivité
  • Création du FSI, fonds Innobio, programme d’investissement d’avenir, pôles de compétitivité biomédicaux

Les nouveaux leviers de compétitivité de l'industrie pharmaceutique
  • Mettre en place une stratégie d’alliances : vision à long terme et flexibilité
  • Restaurer la capacité d’innovation des laboratoires pharmaceutiques
  • Miser sur les marchés en croissance

Protéger vos innovations dans un contexte de partenariats : les nouveaux enjeux juridiques
  • Gestion contractuelle des risques de développement, de lancement et de défaillance
  • Décrypter les enjeux juridiques liés aux accords régionaux versus globaux

PARTENARIATS, BIOTECHS, NOUVEAUX MARCHÉS, … : QUELS LEVIERS POUR REDYNAMYSER LA R&D

Quelles nouvelles stratégies scientifiques pour s’adapter aux mutations du développement R&D
  • Les nouveaux leviers de l’innovation centrée sur le patient
  • Quelles politiques de management et quelle organisation pour piloter la stratégie Découverte et Innovation
  • Comment diminuer le taux d’attrition
Biotechs : faire face aux nouvelles contraintes et collaborer avec les groupes pharmaceutiques
  • Faire les bons choix technologiques et explorer de nouveaux marchés
  • Tenir compte de la pression des prix et du durcissement des agences réglementaires
  • Négocier les partenariats et prévenir les risques de développement et de défaillance

Ouvrir la R&D pour relever le défi des biotechnologies et faire face à la complexité des nouveaux traitements
  • Mieux innover
  • Accélérer l’accès aux innovations pour les patients

Comment intensifier la coopération entre recherche académique et recherche industrielle
  • R&D dating, rencontres scientifiques, … : les nouveaux outils d’interactions entre laboratoires académiques, industriels et biotechs
  • Accélérer le transfert entre la recherche et les applications cliniques : quelle structure mettre en place ?
  • Associer la recherche en biologie aux autres disciplines (mathématiques, physique, chimie, informatique, …)

QUELLES STRATÉGIES D’INNOVATION POUR DEMAIN

Intégrer le dispositif médical associé au médicament dès le processus de R&D
  • État des lieux de la médecine personnalisée en France, en Europe et aux Etats-Unis
  • Comment créer de la valeur ajoutée : quels impacts sur la stratégie des groupes pharmaceutiques (étude du LEEM)

Faire face aux enjeux technologiques et financiers de la médecine personnalisée et des diagnostics compagnons
  • Comment surmonter les défis du financement, de l’environnement réglementaire et de l’accès au marché
  • Quelle intégration dans les pratiques médicales
  • Thérapies ciblées et diagnostic : quelle perspectives de développement pour les diagnostics compagnons
  • Quelles stratégies d’alliances mettre en place


FORMATION - Vendredi 3 décembre 2010

LEAN DÉVELOPPEMENT

Démarches et outils pour réduire le «Time to market» d'une entité R&D pharmaceutique

Objectifs de la formation :

• Découvrir les points clés d’une démarche LEAN
• Savoir identifier et exploiter les gisements de progrès d’une entreprise :
comment réduire le « Time to Market » d’une entité de R&D
• Comprendre les enjeux et les outils de mises en oeuvre du LEAN en R&D
• Appréhender les modalités de mise en oeuvre de la démarche : illustrations pratiques

mardi 9 novembre 2010

Le classement vert des 7 plus grands laboratoires pharmaceutiques du monde en 2010

Le classement vert des 7 plus grands laboratoires pharmaceutiques du monde en 2010

green rankings 2010 newsweek
Le magazine Newsweek a établi un classement global vert « Green Rankings » à partir de la liste des 100 plus grandes entreprises.
Voici les nouvelles places des sept plus grandes compagnies pharmaceutiques :

classement écologique pharmaceutique pharmaceuticals green rankings score 2010 newsweekcliquer sur l'image pour l'agrandir

(Classement de l'industrie pharmaceutique dans le Newsweek Green Rankings 2010 : 1- Johnson & Johnson [J&J], États-Unis 2- GlaxoSmithKline [GSK], Royaume-Uni 3- Novartis, Suisse 4- Pfizer, États-Unis 5- Sanofi Aventis, France 6- Roche Holding, Suisse 7- Bayer, Allemagne)

vendredi 5 novembre 2010

Marché du médicament en Algérie

Algérie (UBIFRANCE)[Aps 3/11/10] ALGER-Le marché du médicament en Algérie est prometteur, grâce aux opportunités d'investissement qu'il offre, a indiqué, mercredi à Alger,Aït Ramdane Ahmed, chef de division de promotion de l'investissement au ministère de l'Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise (PME) et de la Promotion de l'investissement. "Les opérateurs français sont venus s'enquérir de la situation. Nous sommes là pour les informer. S'ils veulent investir en Algérie, qu'ils soient les bienvenus", a affirmé M.Aït Ramdane qui s'exprimait lors d'une rencontre organisée par la mission économique de l'ambassade de France en Algérie (UBIFRANCE) avec des responsables de l'industrie pharmaceutique .
M.Aït Ramdane a noté que le marché algérien du médicament représentait plus de deux milliards de dollars, soulignant que ce chiffre est appelé à augmenter de 10 % chaque année, "ce qui nous incite à multiplier les formes de partenariat", a-t-il insisté. Le responsable commercial du groupe Saïdal, Naïli Yahia, a fait savoir , de son cote ,que son groupe dont le chiffre d'affaires a atteint les 110 millions d'euros, couvre le tiers du marché des médicaments au niveau national .
Selon lui, Saïdal a tracé, pour la période 2010-2014 , un programme ambitieux visant la diversification de sa production de médicaments, ce qui rend a-t-il dit, la consolidation du partenariat incontournable pour atteindre cet objectif. M.Naïli a fait savoir qu'à l'avenir, le groupe s'apprête à ouvrir 5 nouvelles unités à travers le territoire national en vue d'augmenter la production qui devra dépasser 155 millions d'unités-vente à l'horizon 2014. En guise d'illustration de la volonté de Saïdal à asseoir une politique de partenariat, M.Naïli a cité la fabrication de médicaments devant permettre de lutter contre le cancer ,qui sont actuellement exportés vers certains pays arabes. La prochaine étape consistera en l'exportation, de ces mêmes médicaments, vers certains pays européens.
Le docteur Rachid Ghebbi, consultant et expert industriel dans le domaine pharmaceutique est, pour sa part, revenu de manière exhaustive, sur les secteurs de la santé et de la sécurité sociale en Algérie et leur développement. Il a indiqué qu'en 2009, le marché algérien du médicament représentait 0,2 % du marché mondial (se chiffrant à 820 milliards de dollars),soit moins que la moyenne mondiale évaluée à 0,5 %. Il a estimé que la consommation du médicament est appelée à augmenter en Algérie au regard d'un certain nombre de données citant à ce propos le programme gouvernemental relatif au médicament ainsi que la construction de nouvelles structures de production pharmaceutique.
S'agissant des laboratoires implantés sur le territoire national, M.Ghebbi a indiqué que "Sanofi Aventis" vient en tête avec un investissement de 320 millions de dollars, suivi de "hikma" avec 165 millions de dollars tandis que le groupe Saïdal occupe la troisième place avec un investissement de 149 millions de dollars. Le directeur de la mission économique française UBIFRANCE,Alain Boutbel a, de son côté, indiqué que la rencontre organisée entre les opérateurs français et leurs homologues algériens vise la consolidation des voies et moyens susceptibles de renforcer davantage le partenariat entre les deux parties, relevant par la même occasion que son pays reste le premier fournisseur de l'Algérie dans le domaine du médicament.

mercredi 3 novembre 2010

Les 9 médicaments les plus chers du monde en 2010, pour soigner des maladies rares

Cette année, Forbes a établi un classement des 9 médicaments les plus chers du monde. La plupart d'entre eux traitent des maladies génétiques rares.


Médicament le plus cher du monde en 2010  : Soliris ($409,500/an) alexion pharmaceuticals

Médicament le plus cher du monde en 2010 : Soliris ($409,500/an)


classement

Médicament

Molécule DCI

Laboratoire Pharmaceutique

prix/an/

traitement

en dollars

maladie

Nbre de patients ds le monde

Nbre de patients en France

1

Soliris

Eculizumab

Alexion Pharmaceuticals

$409,500

Hémoglobinurie paroxystique nocturne

8000 aux USA

500

2

Elaprase

idursulfase

Shire

$375,000

Maladie de Hunter

2000 dans le monde

2 à 3 diagnostics/an

3

Naglazyme

galsulfase

BioMarin Pharmaceuticals

$365,000

Maroteaux-Lamy Syndrome (MPS VI)

1100 dans le monde


4

Cinryze

C1 Esterase Inhibitor (Human)

ViroPharma

$350,000

Angio-œdème héréditaire

6000 aux USA

50,000 en Europe

1000


5

Myozyme

alglucosidase alfa

Genzyme

$300,000

Maladie de Pompe

1 naissance sur 40000 dans le monde

20 cas par an

6

Arcalyst

rilonacept

Regeneron Pharmaceuticals

$250,000

Muckle-Wells syndrome

2000


7

Fabrazyme

agalsidase beta

Genzyme

$200,000

Maladie de Fabry

2200


8

Cerezyme

imiglucerase

Genzyme

$200,000

Maladie de Gaucher

5200


9

Aldurazyme

laronidase

Genzyme, Biomarin

$200,000

Hurler syndrome

600



mardi 2 novembre 2010

L’Établissement Pharmaceutique de l’AP-HP peut se substituer à l’industrie pharmaceutique pour le traitement de certaines maladies rares

AP-HP assistance publique hôpitaux de parisVENDREDI 29 OCTOBRE - L’AP-HP et les médicaments orphelins -
Pour le traitement de certaines maladies rares ou la mise à disposition de formes galéniques spécifiquement adaptées au nouveau-né ou à l’enfant, l’Établissement Pharmaceutique de l’AP-HP peut se substituer à l’industrie pharmaceutique et devenir titulaire d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM). L’Établissement Pharmaceutique de l’AP-HP est l’un des deux pôles de l’Agence Générale des Équipements et Produits de Santé (AGEPS). Entretien avec le Pr. François Guyon, responsable du pôle Établissement Pharmaceutique.


Qu’est-ce que l’AGEPS ?

L’Agence Générale des Équipements et Produits de Santé est un établissement de l’AP-HP, héritier de la Pharmacie centrale des hôpitaux.
Elle est organisée en deux pôles : une pharmacie hospitalière, chargée de l’évaluation, l’achat, l’approvisionnement et la distribution des spécialités pharmaceutiques et préparations hospitalières dans les trente-huit établissements de l’AP-HP ainsi que les missions de distribution nationale pour des produits de santé spécifiques. Les approvisionnements sont gérés sur la plateforme de distribution de Nanterre, qui dispose de quinze jours de stock de médicaments.
Le second pôle de l’AGEPS est l’établissement pharmaceutique, qui a une activité de recherche et de développement, de mise sur le marché et de production de spécialités pharmaceutiques ou de préparations hospitalières. Celles-ci sont également distribuées auprès des hôpitaux et cliniques de la France entière, ce qui représente environ 1 300 clients.

Quelle est la différence entre une spécialité pharmaceutique et une préparation hospitalière ?

Une « spécialité » dispose d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) qui a été délivrée sur la base d’études pré-cliniques et cliniques ; l’objet de ces études est d’évaluer le rapport bénéfice/ risque du médicament, qui doit s’avérer favorable pour le malade, dans une pathologie et des conditions d’utilisation bien définies.
Une « préparation hospitalière », qui fait uniquement l’objet d’une déclaration à l’Afssaps, s’adresse le plus souvent à un nombre restreint de malades, pour lesquels il n’existe pas de traitement équivalent disponible sur le marché, ce qui rend difficile les études cliniques ; leur utilisation reste sous la responsabilité du prescripteur.

Depuis l’ouverture de l’Établissement Pharmaceutique en 1999, nous gérons environ soixante dix préparations hospitalières et une dizaine de spécialités. Les développements et mises au point concernent essentiellement les maladies rares - pour lesquelles des traitements existent mais ne sont pas commercialisés par l’industrie pour des raisons de petite taille de marché -, et les formes pédiatriques de certains traitements, en particulier en nutrition parentérale... lire la suite de l'article sur le webzine de l'AP-HP -